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Sherlock Holmes Faces Death (Échec à la mort) de Roy William Neill (1943)
Le
docteur Watson est médecin dans un manoir qui sert d’hôpital pour les officiers
traumatisés. Ce manoir, c’est le Musgrave Manor sur lequel planerait une malédiction.
L’assistant de Watson, le docteur
Sexton, est victime d’une tentative de meurtre. Puis, c’est Geoffrey Musgrave,
l’aîné et chef de la famille Musgrave, qui est assassiné.
Watson fait appel à Sherlock Holmes.
Les
12 films Universal de la série sont (presque) unanimement décriés en opposition
aux deux premiers films Fox adaptés d’Arthur Conan Doyle dont le célébrissime Chien des Baskerville.
Donc les 12 « séries B »
seraient des scénarios originaux, ce qui n’est pas absolument exact :
certains sont « très librement » adaptés de nouvelles de Doyle.
Celui-ci en fait partie : il est librement inspiré de la nouvelle Le
Rituel des Musgrave.
Mais ces 12 films ont été tournés entre
1942 et 1946, les 10 premiers pendant la guerre. Dans la plupart de ces films,
Sherlock Holmes lutte contre des complots nazis. Échec à la mort est le
premier qui ne fait aucune référence à l’actualité du moment.
C’est aussi le premier qui m’a vraiment
ennuyé et que j’ai trouvé interminable malgré ses 56 minutes. Il n’y a rien
d’original là-dedans et le scénario, plat et répétitif, n’est ni fait, ni à
faire. Il y a même ce qu’on ne doit JAMAIS s’autoriser[1] :
un faux flash-back raconté par l’assassin lui-même. Il est aussi question d’une
malédiction familiale, mais elle est abandonnée en chemin.
Comme ces séries B sont les ancêtres de
la série TV, on peut dire qu’ici, l’épisode est médiocre. Réalisé à l’économie
(comme toute la série), il manque d’imagination.
Il me reste 8 films à voir, mais pour
le moment, Échec à la mort est, pour moi, le plus mauvais.
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