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Young Ideas (1943) de Jules Dassin
Tout le monde
lit le livre de Joséphine Evans As I
Know Paris et son agent jubile devant les
chiffres des ventes qui s’envolent.
Mais
depuis quelques temps, il est préoccupé : Joséphine Evans a disparu. Il demande
à ses enfants, Susan et Jeff, de la rechercher.
Et
les deux jeunes gens retrouvent effectivement leur mère mariée à un professeur
dans la petite université d’une petite ville. Susan et Jeff trouvent ce mariage
provincial et bourgeois incompatible avec la position d’écrivain de best-seller
de leur mère.
Ils décident
donc de mettre fin à ce mariage et, pour ce faire, ils font croire à Michael,
leur « beau-père », que le livre très osé qui a valu tout ce succès à
leur mère, sans qu’elle en ait vécu le quart du huitième du commencement, est
entièrement autobiographique.
Young Ideas est le cinquième film de Jules Dassin et son deuxième
long métrage. C’est aussi le premier film MGM de Mary Astor et son premier rôle
de mère de grands enfants qui fut suivi de nombreux rôles de mère de grands
enfants, ce qui agaçait profondément l’actrice qui, du coup, regrettera
amèrement avoir signé avec la prestigieuse firme du lion.
Le film est sympathique et assez enlevé,
malgré la présence, toujours poussive, du très bonnet de nuit Herbert Marshall.
Mais comme ça convient au rôle et que le reste de la distribution est très à la
hauteur, on ne s’en plaint pas trop.
Susan Peters et Elliott Reid dans les
rôles des enfants sont à claquer « juste ce qu’il faut » (voir la fin
du film) et Richard Carlson dans le rôle du séducteur de la demoiselle est très
bien.
C’est une excellente série B et une comédie bien
agréable, comme l’était également The
Affairs of Martha, le précédent long métrage de Jules Dassin.
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