Yesterday (2019) de Danny Boyle
Jack
Malik est chanteur. Il est également auteur et compositeur et, comme beaucoup
de ses « collègues », il galère.
A la suite d’une panne générale
d’électricité, il a un accident de vélo, mais quand il se relève, il trouve un
monde complètement changé.
Dans ce nouveau monde, le Coca-cola
et un certain nombre de choses n’ont jamais existé comme… les Beatles.
Mais Jack, lui, se souvient des chansons des Beatles.
Il va donc devenir très célèbre comme auteur-compositeur-interprète de Yesterday, Strawberry
Fields Forever, All You Need is Love etc...
Le 5
avril 2006, sortait sur les écrans parisiens un film de Laurent Tuel Jean-Philippe,
l’histoire d’un fan de Johnny Hallyday qui se réveillait un jour dans un monde
qui ne connaissait pas sa star. Du coup, il partait à la recherche de
Jean-Philippe Smet pour en faire Johnny Hallyday et se liait d’amitié avec lui.
Le sujet avait donc quelque chose de
« philosophique » et le personnage était généreux.
Dans un film, il y a d’abord une idée.
De cette idée, naît un argument, de cet argument naît une histoire et cette
histoire devient un scénario.
Ici, une fois l’argument exposé (une
uchronie sans Beatles), Boyle ne sait plus quoi en faire.
Alors, tout ce qu’il trouve, c’est de
faire de son lamentable héros pas très futé, un escroc qui
« recompose » les chansons des Beatles alors qu’il n’a pas plus de
talent et d’imagination que Danny Boyle et ses scénaristes.
Tout cela est très poussif.
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