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Yokihi (L’Impératrice Yang Kwei Fei) de Mizoguchi Kenji (1955)
Au huitième
siècle, la dynastie Tang, à son apogée, règne sans partage sur l’Empire du
Milieu.
L’empereur
Hsuan Tsung est relégué par son fils et successeur. Il se souvient de sa
jeunesse, lorsqu’après un premier veuvage, il connut sa seconde épouse.
A
cette époque Hsuan Tsung ne parvenait pas à surmonter son chagrin d’avoir perdu
sa première épouse. Tous ses conseillers lui présentent de jolies princesses en
le pressant de reprendre les affaires de l’état, mais il ne s’intéresse plus
qu’à la musique.
Le
général An Lu-Shan, dévoré d’ambition, lui présente une jeune fille, Yang Kwei Fei
dont il tombe immédiatement amoureux et qu’il épouse.
Mais avec
elle, la famille Yang arrive à la cour et abuse de ses privilèges. La révolte
gronde dans le peuple.
Même les plus grands ont leurs passages à vide et
Mizoguchi ne fait pas exception à la règle.
Tourné en huis-clos, sans invention
scénaristique, ce qui est rarissime chez le réalisateur des Contes de la lune
vague après la pluie ou de L’Intendant Sansho, le tout donne un film morne
et gris, malgré la couleur que Mizoguchi utilise ici pour la deuxième fois de
sa carrière.
Tout cela est tout de même passablement
soporifique. Du reste, moi-même…
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