jeudi 7 mai 2020

L’Impératrice Yang Kwei Fei


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Yokihi (L’Impératrice Yang Kwei Fei) de Mizoguchi Kenji (1955)
Au huitième siècle, la dynastie Tang, à son apogée, règne sans partage sur l’Empire du Milieu.
L’empereur Hsuan Tsung est relégué par son fils et successeur. Il se souvient de sa jeunesse, lorsqu’après un premier veuvage, il connut sa seconde épouse.
A cette époque Hsuan Tsung ne parvenait pas à surmonter son chagrin d’avoir perdu sa première épouse. Tous ses conseillers lui présentent de jolies princesses en le pressant de reprendre les affaires de l’état, mais il ne s’intéresse plus qu’à la musique.
Le général An Lu-Shan, dévoré d’ambition, lui présente une jeune fille, Yang Kwei Fei dont il tombe immédiatement amoureux et qu’il épouse.
Mais avec elle, la famille Yang arrive à la cour et abuse de ses privilèges. La révolte gronde dans le peuple.
Même les plus grands ont leurs passages à vide et Mizoguchi ne fait pas exception à la règle.
Tourné en huis-clos, sans invention scénaristique, ce qui est rarissime chez le réalisateur des Contes de la lune vague après la pluie ou de L’Intendant Sansho, le tout donne un film morne et gris, malgré la couleur que Mizoguchi utilise ici pour la deuxième fois de sa carrière.
Tout cela est tout de même passablement soporifique. Du reste, moi-même…

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