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A Single Man (2008) de Tom Ford
Los Angeles
1962. George Falconer, professeur de littérature, vient de perdre son compagnon
Jim dans un accident de voiture. Bien que l’événement date de quelques mois,
George ne se remet pas.
Sa voisine et
amie Charley, britannique comme lui, songe à repartir en Angleterre. George,
quant à lui, envisage un voyage plus lointain et plus irrémédiable. Mais au
cours de cette journée qui aurait pu être la dernière pour lui, certains
évènements vont le faire changer d’avis.
Comme on disait à une certaine époque, il ne manque
pas un bouton de guêtres. Tom Ford, créateur de mode chiquissime, nous montre
en long, en large et en travers cette maison décorée « tellement
classe ». D’ailleurs tout est « classe » : le héros et son
interprète sont britanniques, ainsi que le personnage (très vain) de Charley
qui se pochtronne à l’anglaise « chic ». Bref, on sent un peu le
Texan complexé qui veut faire oublier ses origines bouseuses en nous gavant
d’images sur papier glacé.
Le problème, c’est qu’il n’y a pas que
le papier qui est glacé : Colin Firth trimballe son ennui (et le
nôtre !) pendant les interminables 100 minutes que dure cette chose et Julianne
Moore n’est, pour la première fois, ni bonne, ni crédible.
C’est sans le moindre intérêt. Ça se
veut chic, ce n’est que chiant.
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