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The Final Conflict (La Malédiction finale) de
Graham Baker (1981)
Damien a maintenant 32 ans.
Il est à la tête de l’empire industriel Thorn depuis sept ans. Or, d’après les
écritures, sept ans après l’avènement de l’antéchrist, a lieu le second
avènement du Christ qui revient sur terre pour sauver l’humanité.
Autre préoccupation pour
Damien, les sept poignards (seuls capables de mettre un terme à l’existence
terrestre du fils du diable) ont été retrouvés et vendus aux enchères. Ils ont
été acquis pour le compte du père De Carlo, supérieur du monastère San
Benedetto de Subiaco en Italie où tout avait commencé (la substitution de
l’enfant mort-né des Thorn par Damien). Et les moines savent qu’ils n’ont que
très peu de temps pour tuer l’antéchrist : il doit mourir avant le second
avènement de Jésus qu’une conjonction d’étoile augure pour un avenir très
proche.
Cette fois, le scénario se
réfère réellement à la bible que ce soit pour souligner la symétrie entre les
destins du Christ et de l’antéchrist (l’âge de Damien, 32 ans) ou la répétition
de l’histoire qui résulte de cette symétrie (le massacre des Innocents,
l’apparition de l’étoile…). De ce fait, le film aurait pu être le plus
intéressant et le plus réussi de la série s’il ne se laissait rapidement gagner
par l’aspect routinier de ses prédécesseurs et par un final totalement
ridicule.
Une fois de
plus, c’est l’interprète de Damien, Sam Neil qui domine une distribution assez
standard. On notera le retour du doberman au détriment du corbeau de Damien : la malédiction 2.
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