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Zardoz (1973) de John Boorman
En
2293, l’humanité est partagée entre les brutes et les exterminateurs. Les
brutes sont systématiquement éliminées par les exterminateurs selon la loi
imposée par leur dieu Zardoz qui leur apparaît une fois par saison sous la
forme d’une gigantesque tête sculptée pour leur faire un discours et distribuer
des armes aux exterminateurs.
L’un d’eux, Zed, réussit à se faufiler
dans la tête de Zardoz et se retrouver dans un Vortex où vivent les immortels
qui, en fait, dirige l’humanité par le truchement du soi-disant dieu Zardoz.
Zed est gardé par les immortels qui sont divisés sur son sort : certains
veulent le garder en « observation », d’autres exigent sa destruction
en raison du danger qu’il représente pour le monde aseptisé et froid des
immortels.
C’est
pourtant vrai que malgré sa plastique impeccable, le grand Sean Connery est un
peu ridicule en couches-culottes, fussent-elles écarlates.
John
Boorman, cinéaste souvent surestimé, signe là une fable « post-baba »
bien lourde à laquelle ne manque aucun poncif.
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