La Fille aux yeux d’or (1961) de Jean-Gabriel
Albicocco
Henri
de Marsay est photographe de mode. Sa meilleure amie pour qui il travaille est
Léonore de Saint-Réal dite Léo.
Marsay fait partie d’une sorte de
« société secrète », un club de jeunes bourgeois autobaptisés
« les dévorants » qui ont pour but de favoriser les aventures
érotiques de leurs membres.
Le photographe rencontre, par hasard, une jeune femme
très belle et mystérieuse aux yeux magnifiques qu’il surnomme « la fille
aux yeux d’or ».
Le 2
novembre 2019, à Génolier en Suisse, s’éteignait celle qu’on avait baptisée,
justement depuis la sortie du film dont il est question ici, « la fille
aux yeux d’or », l’interprète du rôle-titre (car elle n’a pas d’autre nom
dans l’histoire que celui de « la fille »), Marie Laforêt alors
fiancée au réalisateur du film, Jean-Gabriel Albicocco qui deviendra le premier
de ses cinq maris.
Jean-Gabriel Albicocco était le fils de
Quinto Albicocco, un grand directeur de la photo réputé très
« esthétisant » ce qu’on peut à peine deviner dans la version VHS que
j’ai visionnée.
Dans cette version, on devine la beauté
formelle du film sans vraiment la voir. Mais cet esthétisme très nouveau à
l’époque nous semble bien ringard aujourd’hui.
« Être dans le vent, c’est avoir
un destin de feuille morte ! » disait Gustave Tibon et la boboïtude
des années 60, nous semble tout aussi exaspérante et plus « vieille »
que… Balzac, l’auteur de la nouvelle originale.
Marie Laforêt, très belle, n’a plus le
charme de la douce Marge de Plein soleil, un charme qu’on retrouvera
deux ans plus tard dans Le Rat d’Amérique, toujours d’Albicoco.
Le jeu de Paul Guers, est lui aussi
très daté. Seule Françoise Prévost, très grande comédienne, tire son épingle du
jeu.
On peut être très attendri par cet
esthétisme « début années 60 » retrouvé, mais qui peut, également,
agacer !
Finalement, ce qui reste de tout cela,
c’est le merveilleux regard de « la fille aux yeux d’or ».
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