*
The Net (M 7 ne répond pas) d’Anthony Asquith (1953)
Michael Heathley est
l’inventeur d’un nouveau supersonique, le M 7. Mais le chef de la base où il
travaille, Carrington, refuse de faire des essais de vol avec pilote avant que de
sérieux essais en pilotage téléguidé aient été faits. Heathley est furieux,
mais son second Brian Jackson ainsi que Caroline Cartier sa secrétaire sont,
eux aussi, partisan de la prudence et de la patience. Seul Dennis Bord, le
scientifique, désire que les essais habités aient lieu, mais pour des raisons
qui n’ont rien à voir avec le progrès technologique. En fait, il travaille pour
les pays de l’est.
Lorsque Carrington est
victime d’un accident, Bord se garde bien de lui administrer la piqure qui
l’aurait sauvé et le directeur de la base meurt. Heathley ignore tout des
manœuvres de Bord, mais il profite de la mort de Carrington pour effectuer
l’essai.
« A
partir d’un scénario inepte dont il n’est pas responsable, Asquith expédie une
corvée en ne lui apportant guère plus que ses brillantes qualités de
technicien » (Jacques
Belmans Asquith - Anthologie du Cinéma n° 67 – Mars-Avril 1972).
Rien à
ajouter sinon que les 82 minutes de cette « médiocre bande »
(Jacques Belmans – op. cit.) semblent bien longue pour qui ne se passionne
ni pour l’aviation, ni pour le cinéma académique, ni pour les acteurs
approximatifs.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire