dimanche 27 décembre 2020

Terminator 2 : le jugement dernier

 

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Terminator 2 : Judgment Day (Terminator 2 : le jugement dernier) de James Cameron (1991)

Onze ans après avoir éliminé le Terminator qui devait la tuer, Sarah Connor est enfermée en hôpital psychiatrique.

Depuis l’année 2029, les machines ont programmé un nouveau cyborg T-1000 pour éliminer, non plus Sarah, mais son fils, John.

Et John a, lui, renvoyé un cyborg dans le passé pour « se » protéger lui-même alors qu’il est âgé de 11 ans.

John a été placé dans une famille adoptive. Les deux cyborgs ne tardent pas à le retrouver et il échappe de peu aux tentatives de celui qui doit l’éliminer grâce à celui qui le protège et qui est le double exact, physiquement, de celui qui avait pourchassé sa mère onze ans auparavant.

C’est au bout de sept ans que fut tournée la suite du premier Terminator, mais onze ans sont censés s’être passés.

Nous sommes donc en 1995 et John Connor est âgé d’une dizaine d’années bien que son interprète, Edward Furlong dont ce fut la première apparition à l’écran, ait eu 14 ans à l’époque du tournage.

Dans ce film-ci, il ne reste vraiment plus rien de la Sarah Connor du début de Terminator : la jeune femme insouciante s’est transformée en « GI-Jane », un peu paranoïaque.

Mais son changement de statut l’a également fait basculer de « l’autre côté de la loi » : dans Terminator, la police tentait de la protéger, alors qu’ici, c’est une « malade mentale » évadée d’un hôpital psychiatrique, considérée comme dangereuse et recherchée par toutes les polices.

Et le psy qui « tente de la soigner » est celui qui avait échappé de justesse au massacre du commissariat dans le premier.

Bien sûr, Terminator 2 prolonge la « réflexion » du 1 : « Peut-on changer l’avenir quand on le connaît ? »

C’est un peu long et un peu répétitif, mais quand même beaucoup moins que ce qui se tourne de nos jours.

Pour la suite de cet opus 2, les choses se compliquent.

Jonathan Mostow réalise Terminator 3 : le soulèvement des machines en 2003. A partir de là, James Cameron quitte le navire. Suivront Terminator Renaissance de McG en 2009 et Terminator Genisys d’Alan Taylor en 2015.

En 2019, James Cameron revient aux commandes en tant que producteur avec Terminator : Dark Fate et, ce qui est intéressant, c’est qu’on est en pleine dystopie puisque c’est le Terminator 3 voulu par Cameron, contrairement au Soulèvement des machines de Mostow.

Mais c’est Terminator 2 : le jugement dernier qui est toujours considéré comme le meilleur des six.

Je ne peux pas (encore) juger : je n’ai vu que les deux premiers[1].



[1] Après avoir vu l’intégralité des films, je confirme : Terminator 2 : le jugement dernier est bien le meilleur de la série ! (addenda du 25 décembre 2020)

 

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