lundi 28 décembre 2020

Tout ce que le ciel permet

 

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All the Heaven Allows (Tout ce que le ciel permet) de Douglas Sirk (1955)


Cary Scott vit dans une petite ville de la Nouvelle Angleterre. Depuis la mort de son mari, ses amis de « la bonne société » cherchent à la caser, ainsi d’ailleurs que ses deux enfants qui sont étudiants et ne viennent la voir que rarement.

Un peu par hasard, elle sympathise avec Ron Kirby, le pépiniériste qui prend soin de son jardin. Elle ne tarde pas à tomber amoureuse du jeune homme qui lui demande de l’épouser, au grand dam des relations bourgeoises de la veuve qui n’apprécie ni la différence de milieu, ni la différence d’âge.

Cary devient l’objet de l’ostracisme de ses « amis » et de ses enfants.

Lorsqu’on dit « Douglas Sirk » dans les milieux culturellement corrects français, on pense « mélos flamboyants » et, au nom de cela, on est prié de regarder ses films avec dévotion.

Or, les aventures de sa Lady Chatterley chichiteuse sur le retour sont à l’image des deux héros et de leurs interprètes, conventionnelles, bourgeoises, inintéressantes, bref parfaitement chiantes.

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