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Thérèse Raquin (1953) de Marcel Carné
Toute jeune, Thérèse a été recueillie par sa tante, madame Raquin, à Lyon. Plus tard, elle a épousé Camille, son cousin, garçon veule et de santé fragile, dominé et chouchouté par sa mère. La mère et le fils humilient sans arrêt Thérèse à qui ils font partager leur petite vie étriquée. Thérèse s’occupe du magasin de mercerie de sa belle-mère.
Un soir, Camille est ramené par un camionneur italien, Laurent, avec qui il s’est saoulé, car il n’a pas l’habitude de l’alcool. Laurent devient un ami de la famille, puis l’amant de Thérèse à qui il propose de partir avec lui. Mais Thérèse hésite.
Lorsqu’elle annonce à Camille qu’elle va le quitter, celui-ci lui demande de lui laisser une dernière chance et de partir avec lui pour Paris. En réalité, il veut l’enfermer et la soustraire à Laurent.
Camille et Thérèse prennent le train pour Paris. Mais Laurent, méfiant est dans le train.
Ce n’est ni le meilleur roman de Zola, ni le meilleur film de Carné, ni la meilleure prestation de la grande Simone, mais c’est un film assez noir pour être agréable et non un numéro de comédien, mais un numéro de comédienS : de l’impétueux Raf Vallone au pitoyable Roland Lesaffre, en passant par la résignée Simone Signoret, l’effrayante Sylvie et le veule Jacques Duby, ils sont tous parfaits, même s’ils ne font pas spécialement dans la dentelle.
Dans le rôle-titre, Simone Signoret se fait voler la vedette par la grande Sylvie qui n’a, pour défendre son rôle dans la deuxième moitié du film, que son regard.
Mais quel regard !
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