mercredi 23 décembre 2020

Terminator

 

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The Terminator (Terminator) de James Cameron (1984)

Ce qui ressemble à un être humain apparaît, nu, sur un parking dans la banlieue de Los Angeles, il braque trois voyous pour leur piquer leurs vêtements.

A peu près au même moment, un autre être humain arrive dans les mêmes conditions à l’autre bout de la ville.

Nous sommes en 1984 et ces deux « humanoïdes » viennent du futur, de l’année 2029. Le premier est un « Terminator », un cyborg d’apparence humaine dont la mission est d’exécuter Sarah Connor, une jeune femme sans histoire, serveuse dans un fast-food.

Le deuxième « arrivant » est Kyle Reese et c’est un véritable humain, lui. Il a été envoyé du futur pour sauver Sarah Connor du Terminator et c’est John Connor, son meilleur ami, le chef de la Résistance contre les machines et fils à naître de Sarah qui l’a chargé de sauver « sa mère ».

« I’ll be back ! » (« Je reviendrai ! »), c’est la réplique la plus connue du Terminator.

Et on l’entend ici pour la première fois dans un contexte qui nous semble, rétroactivement, comique : toujours à la recherche de Sarah Connor, le Terminator se rend au commissariat où elle a été amenée pour sa propre sécurité. Tout naturellement, le planton de service répond à la demande du cyborg de la voir que ce n’est pas possible pour le moment et c’est là que « Schwarzy » dit sa fameuse réplique.

Il revient quelques minutes plus tard et entre avec son gros 4 X 4 (on dirait SUV aujourd’hui !) « dans » le commissariat où il fait un véritable carnage sans, naturellement, atteindre son objectif.

Cette réplique devenue emblématique du personnage, est également emblématique de la série, car le Terminator revient toujours (c’est le principe de base d’une série !). A partir du deuxième, ce Terminator-ci (Schwarzenegger) devient « gentil » et combat les « méchants » Terminators envoyés pour « finir le travail » que le premier Terminator n’avait pu mener à bien.

La saga compte, à ce jour, six films, autour d’un argument « uchronique ». Si on peut voyager dans le temps, il devient possible de changer l’Histoire : on peut effectivement se prendre à rêver d’un Terminator « éliminant » la mère d’Adolf Hitler avant la naissance du détraqué !... Cela dit, un autre dictateur sans doute tout aussi charismatique (puisqu’il paraît qu’il l’était !) se serait probablement « présenté ».

Comme la plupart des films de la saga, celui-ci est une poursuite. Il y a le poursuivant (le Terminator), la poursuivie (Sarah Connor) et quelqu’un pour la protéger contre le poursuivant (Kyle Reese). Et le schéma sera presque le même dans la suite : le poursuivant sera un autre Terminator, plus évolué (donc plus dangereux), le poursuivi sera John aidé par sa mère Sarah et leur protection sera… le 1er Terminator, Schwarzy !

Le scénario du premier est plus « basique » que celui du deuxième, également signé Cameron, mais quand même supérieur à celui-ci, tout au moins sur le côté « complexe » notamment en ce qui concerne la réflexion sur ce qu’est le passé, le présent et l’avenir. De plus, c’est le seul film de la série à ne pas être en scope.

On voit donc bien que cet opus 1 était bien considéré comme le « pilote » d’une série de films (et d’une série télé Les Chroniques de Sarah Connor).

Et c’est ce qui le rend le plus intéressant.

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