jeudi 24 décembre 2020

L’Ange de la violence

 

All Fall Down (L’Ange de la violence) de John Frankenheimer (1962)

(Ciné-Classics – 09/09/98)

Clinton vient rendre visite à son frère Beri-Beri. Celui-ci est en prison pour avoir tabassé sa petite amie. Les 200 dollars que Clinton lui avait portés servent juste à le faire sortir de prison.

En chemin avec son frère, Beri-Beri se fait draguer par une femme qui a de l’argent. Il l’abandonne pour suivre la femme et Clinton rentre au domicile paternel, ou plutôt maternel : sa mère, Annabel, est possessive, suspicieuse et intrigante. Elle passe sa vie à faire des reproches à son mari et à son fils, ce qui explique que l’aîné soit parti.

Annabel a invité Echo, la fille d’une de ses amies dans la maison familiale ; d’abord réticent, le père, Ralph, se laisse conquérir par la jeune femme. Quant à Clinton, il en tombe amoureux.

Au moment des fêtes, Echo doit aller voir sa mère et toute la famille est navrée de la voir partir. Quant à Beri-Beri, il est encore en prison pour avoir brutalisé une femme.

            Rien à dire de cette œuvrette indigeste, si ce n’est que Frankenheimer valait mieux que ces débuts peu prometteurs dans un scénario taillé à coups de serpe sur une intrigue « sous-Tennessee Williamsienne » à base de père alcoolo, de fils gigolo et, naturellement, de mère possessive.

Frankenheimer et Lansbury feront mieux avec The Mandchurian Candidate. Eva-Marie Saint et Karl Malden sont convenables, sans plus. Quant à l’insipide Warren Beatty, il reprend son personnage « tourmenté » de La Fièvre dans le sang avec sa petite touche gigolo flasque qui plait tant aux dames.

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