samedi 2 janvier 2021

Terminator 3 : le soulèvement des machines

 

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Terminator 3 : Rise of the Machines (Terminator 3 : le soulèvement des machines)    de Jonathan Mostow (2003)

En 1997, John et Sarah Connor ont évité Le Jugement dernier. Du coup, John n’est pas devenu le chef de la Résistance puisque les machines n’ont pas pris le pouvoir.

Mais il doit néanmoins se cacher, car si « le jugement dernier » a pu être évité en 1997, il n’a été, en réalité, que repoussé et Skynet a envoyé un T-x, un (ou plutôt une) Terminator pratiquement invulnérable pour tuer John.

Et un autre Terminator T-01 est venu le protéger.

Mais le T-x doit également éliminer Kate Brewster, une jeune vétérinaire, amie d’enfance de John et… sa future compagne.

Six ans après la date prévue du « Jugement dernier », celui-ci n’a pas eu lieu puisque la « machination des machines » a été « enrayée » par John et Sarah Connor.

Sarah Connor est décédée entretemps, mais John est toujours vivant et comme le jugement dernier n’a pas eu lieu, il n’y a pas eu de guerre des machines et il n’y a pas de résistance.

John Connor n’est donc qu’un jeune homme « prolo » que ses aventures précédentes ont rendu méfiant, voire paranoïaque. En plus de mener une vie de pauvres, il est contraint de se cacher, car il ne sait pas ce que l’avenir lui réserve et il a appris à s’en méfier aussi !

Après les deux premiers opus (Terminator et Terminator 2 : le jugement dernier), James Cameron, producteur et réalisateur abandonne la série ou, plus exactement, la franchise comme on dit maintenant (ça donne l’impression aux bouseux qui utilisent le mot « d’être des pros » !)

John Connor, donc, se méfie et il a raison car, en fait, sa mère et lui n’ont pas éliminé Skynet et sa révolution des machines, ils n’ont fait que la différer.

Donc, on reprend la rengaine qui risquerait bien de devenir lassante : les machines envoient un Terminator pour tuer John et John (dans le futur) en envoie un autre pour se protéger.

Dans le 1, Schwarzy était le méchant Terminator qui voulait tuer Sarah (et éliminer John à naître par voie de conséquence) et John envoyait son meilleur lieutenant (en réalité son père biologique) pour la protéger.

Dans le 2, Schwarzy était le gentil Terminator qui protégeait John qui l’obligeait à protéger Sarah également, tandis qu’un autre Terminator devait les éliminer.

Ici, Schwarzy est, de nouveau, le gentil Terminator qui protège John et Kate Brewster, amie d’enfance de John, mais également sa future compagne. Car les machines ont envoyé une redoutable « terminatrice » T-x pour les éliminer.

Et on peut considérer que l’histoire commence un peu à se mordre la queue.

Seize ans et deux films plus tard (Terminator : Renaissance et Terminator : Genisys), James Cameron revient aux commandes en tant que producteur avec « son » Terminator 3 Terminator : Dark Fate, qui donnera une vision dystopique de « l’avenir » sans Skynet et sans John, mais avec Sarah (toujours Linda Hamilton) et, bien sûr, Schwarzy, film dans lequel il y aura moins de rupture de ton par rapport aux deux premiers que dans Le Soulèvement des machines.

Ici, il y a peu d’humour : la fameuse réplique « I’ll be back » devient « She’ll be back » et Schwarzy a quelques répliques savoureuses comme « Mes données n’incluent pas les subtilités de l’accouplement humain ». Mais globalement on peut considérer que « la franchise » commence à ronronner et a un peu de plomb dans l’aile.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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