Voyez comme on danse (2018) de Michel Blanc
Julien est obsédé par une présence qu’il sent derrière lui.
Son fils Alex apprend qu’Éva, sa copine, attend un enfant. Le femme de Julien, Lucie, ne supporte plus son mari, ni sa paranoïa.
Bertrand, un homme d’affaires, quitte son domicile sans compter y revenir, laissant sa femme Elisabeth gérer la perquisition de la police.
Véro, la mère d’Éva, est proche du burn-out, elle aussi.
Et Serena, la maitresse de Julien a beaucoup de mal à lui annoncer la vérité.
Comme toujours, l’atout principal de Michel Blanc, ce sont les dialogues.
Voyez comme on danse est une suite plus ou moins avoué d’Embrassez-qui vous voudrez, deux vers empruntés à la comptine Nous n’irons plus au bois.
Il semble qu’on est ici assez loin d’Embrassez qui vous voudrez (que je n’ai pas encore vu) et qu’on ne retrouve pas grand-chose ici des qualités de cet opus 1 qui, d’après ce que j’en sais, était brillant, enlevé, juste et très drôle.
Ici, la comédie vire très vite au cliché et se fait rapidement poussive, à tel point que le casting, très bon au demeurant, ne parvient à aucun moment à booster tout ça.
Carole Bouquet, Charlotte Rampling, Jean-Paul Rouve, William Lebghil et, dans des rôles moins importants, Jacques Dutronc et Sarah Martins font ce qu’ils peuvent, mais rien à faire, tout cela est très mou. Michel Blanc fait quant à lui une apparition, un « cameo », reprenant son rôle du premier film. Quant à Karin Viard, qu’on commence à voir un peu trop, elle devrait peut-être prendre des vacances !
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