Voyage en Chine

 

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Voyage en Chine (2015) de Zoltan Mayer

En pleine nuit, Liliane reçoit un coup de téléphone : son fils qui vivait en Chine vient de mourir dans un accident.

Après quelques tentatives infructueuses pour surmonter les tracasseries administratives qui l’empêchent de faire rapatrier la dépouille en France, Liliane décide de partir en Chine.

Richard, son mari, lui propose de la rejoindre. Mais elle refuse : « Tu ne t’es jamais occupé de lui jusqu’à maintenant. Il n’y a pas de raison que ça change ! »

Elle part pour Shanghai et fait la connaissance des amis de son fils.

C’est un beau film auquel on a beaucoup reproché d’être totalement prévisible.

Mais il va bien falloir que les critiques qui n’aiment que l’inattendu se fassent une raison : depuis 120 ans, le cinéma a peut-être épuisé ses réserves d’inattendu !

De plus, l’inattendu n’est pas toujours gage de qualité.

Alors oui, bien sûr, Liliane reproche à son mari le départ de leur fils et oui bien sûr, elle va se faire des amis dans ce pays lointain dont elle ne parle pas la langue et oui bien sûr, elle va avoir un coup de cœur pour la fiancée de son fils.

Mais c’est dans le style que le film est original, car tout cela se fait par petites touches où se succèdent les moments émouvants (la chanson de Brel) et les moments drôles (la confection de la pâte entre Liliane et la vieille dame chinoise).

Et puis, bien sûr, le grand atout sera lequel repose le film, c’est Yolande Moreau dans son style bien à elle et, on en conviendra, assez unique.

Tout ça donne un film attachant et tout compte fait excellent.