L’Amant double

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L’Amant double (2017) de François Ozon

Chloé vient de s’installer avec Paul. A l’origine, Paul était le psychothérapeute de Chloé, mais ils n’ont pas tardé à tomber amoureux l’un de l’autre.

Mais Chloé commence à apercevoir Paul dans différents endroits en pleine journée. Elle décide de le suivre.

Et elle s’aperçoit que cet homme n’est pas Paul, mais Louis, le frère jumeau de Paul.

Le roman de Joyce Carol Oates doit être vachement bien !

C’est tout ce qu’on peut dire… du film.

François Ozon a la réputation, totalement justifiée, d’être éclectique.

Après le remake (réussi) d’un film de Lubitsch (Frantz), il tourne un thriller fantastique angoissant. Mais il ne réussit ni le thriller, ni le fantastique, ni l’angoissant.

Il nous présente un sous Rosemary’s Baby et/ou un sous Carrie, très indigne de ses modèles.

Et cette pauvre Marine Vacth n’est ni Mia Farrow, ni Sissy Spacek. Son charme lavasse avait déjà fait des ravages dans Jeune et jolie du même Ozon.

Face à elle, Jérémie Régnier, toujours bon et dédoublé, fait ce qu’il peut.

Ayons un peu de compassion pour Jacqueline Bisset, coincé dans le rôle ridicule d’une mère hystérique.

On en vient à se demander si Ozon ne tourne pas trop et trop vite !