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All the President’s Men (Les Hommes du président) d’Alan J. Pakula (1976)
Le 1er juin 1972, au siège de campagne du Parti Démocrate, dans l’immeuble Watergate à Washington, cinq individus sont surpris par la ronde de nuit.
Un nouveau journaliste du « Washington Post », Bob Woodward commence à enquêter sur cette banale affaire de cambriolage. Un autre journaliste, Carl Bernstein enquête sur la même affaire. Tout d’abord opposés, les deux hommes vont finir par travailler ensemble.
Et toutes leurs investigations les amènent très vite à un seul endroit, la Maison Blanche.
Difficile de faire un thriller avec une histoire vraie et célèbre. On connaît le début, les méandres, les péripéties et la fin. La marge d’invention est donc étroite. Et il faut du génie pour faire du suspense avec.
Ici, le pari est presque réussi, grâce principalement à une solide interprétation : Redford, Hoffman, Robards, Warden et plus épisodiquement Balsam.
Mais l’affaire du Watergate n’est pas vraiment un sujet de thriller. Deux journalistes passent des coups de téléphone, se font claquer des portes au nez et s’acharnent jusqu’à ce que les témoins consentent à parler.
A l’impossible, nul n’est tenu. Ce qui était un livre probablement palpitant est devenu un film très bavard et très statique. C’est bien fait, mais ce n’est pas suffisant.
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