mercredi 29 avril 2020

Sherlock Holmes à Washington


Sherlock Holmes in Washington – Sherlock Holmes à Washington ... ***
Sherlock Holmes in Washington (Sherlock Holmes à Washington) de Roy Neil (1942)
John Grayson est dans le même avion que Sir Henry Marchmont entre Londres et New-York. Sir Henry est censé porter un message très important à Washington.
Et dans l’avion, il y a aussi des espions allemands qui doivent intercepter le message.
Mais en réalité, c’est Grayson qui a le message et, dans le train qui l’amène de New-York à Washington, il a juste le temps de se débarrasser du document avant d’être enlevé par les nazis.
Ce document est un microfilm caché dans une pochette d’allumettes que Grayson a donnée à une jeune passagère du train.
Après Sherlock Holmes et la voix de le terreur et Sherlock Holmes et l’arme secrète, voici donc l’opus 3 du détective du 221b Baker Street produites par la Universal qui avait succédé à la Fox, productrice des deux premiers films de la série situés au XIXème siècle comme les romans d’origine.
Ici, comme pour les deux précédents, nous sommes en 1942, mais comme nous le rappelle les génériques de tous les films de la série « Sherlock Holmes est sans âge, invincible et inchangé ».
Celui-ci est un peu supérieur à ses deux prédécesseurs : le scénario est mieux écrit et la réalisation à la fois plus rythmé et plus élégante. L’histoire ne semble pas avoir été tirée d’une nouvelle de Conan Doyle.
Nous assistons ici au voyage de ce qu’Hitchcock appellera plus tard un « McGuffin », en l’occurrence, une pochette d’allumettes qui contient le fameux document sous forme d’un microfilm.
Le suspense n’est pas insoutenable, mais assez excitant et le casting autour des récurrents Basil Rathbone et Nigel Bruce est solide. On y retrouve dans le rôle du méchant George Zucco qui avait été le professeur Moriarty dans Les Aventures de Sherlock Holmes en 1939, le deuxième et dernier « film Fox ».
Propagande oblige : le discours final de Sherlock Holmes est celui de Churchill en 1942, mais aussi celui de Roosevelt, président des États-Unis fraîchement entrés en guerre.
On retrouve aussi ce qui me semblait être une erreur récurrente dans les sous-titres français de la série : « Au temps pour moi » l’acceptation retenue par l’Académie mais que, personnellement, j’orthographie toujours « Autant pour moi ».
Au temps (ou Autant) pour l’adaptateur !...

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