A Cure for Wellness (A Cure for Life) de Gore
Verbinski (2017)
Lockart est un jeune trader de Wall Street.
Après
quelques initiatives hasardeuses, il se retrouve mis en accusation par le
conseil d’administration de sa boîte.
Il
lui reste une chance de sauver sa carrière : obéir au conseil
d’administration qui lui enjoint d’aller chercher le patron de la boîte parti
« en cure » dans un luxueux spa en Suisse.
Il
retrouve son patron au spa, mais celui-ci refuse de repartir avec lui.
Il quitte
donc cette étrange clinique, mais, victime d’un accident de voiture, c’est là
qu’il est ramené.
D’entrée
de jeu, le film souffre d’un très gros handicap : dès que Lockhart
(interprété par le tout jeune Dane de Haan qui a une certaine ressemblance avec
un certain Leonardo Di Caprio) arrive dans cette diabolique clinique en Suisse,
on a l’impression qu’on vient de débarquer sur Shutter Island.
Et là, Verbinski a placé la barre très
haut ! Un peu trop haut…
Au niveau de la réalisation, rien à
redire : le film est bien fait, peut-être un peu trop calqué sur celui de
Scorsese.
Pourtant, Verbinski n’a jamais fait
œuvre de suiviste besogneux. Que ce soit dans la série des Pirates de Caraïbes (dont je n’ai vu aucun film), dans Le Cercle (pas vu non plus !) ou dans l’épatant Rango.
Un critique a évoqué à propos de ce
film, les adaptations de Corman d’œuvres de Poe : La Tombe de Ligeia, L’Enterré vivant, Le Corbeau ou Le Masque de la mort rouge…
Dans la séquence finale, un plan de la scène
de bal semble, effectivement, directement extrait de ce dernier film. Mais
c’est vraiment très court !...
Et lorsque le film ne lorgne ni sur
Scorsese, ni sur Corman, il ne ressemble plus à grand-chose !
Petite parenthèse : Scorsese fit
partie de « l’écurie Corman ». Verbinski désire donc, semble-t-il, se
situer dans cette filiation.
Encore une fois, la mise en scène ne
démérite pas, mais le scénario n’est pas du tout à la hauteur et surtout, comme
souvent dans ce genre de films, la résolution de cette ténébreuse énigme est
bien plate !
Petit couplet habituel : titre
original A Cure for Wellness, titre
français A Cure for Life. La connerie
des distributeurs français, pour rester dans la tendance
« franglais », c’est « No Limit » !
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