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A bout portant (2010) de Fred Cavayé
Samuel est aide-soignant et il va bientôt
devenir infirmier. Il va devenir père également : sa femme Nadine est
pratiquement à terme.
Un
truand, Hugo Sartet, est renversé par une moto et il est transporté à
l’hôpital. Alors qu’il est sous perfusion, un inconnu pénètre dans sa chambre
pour débrancher la perfusion. Samuel l’en empêche et sauve ainsi la vie de Sartet.
Mais
la police s’intéresse à Sartet et il est mis sous surveillance.
Nadia est enlevée
et Samuel assommé. A son réveil, il reçoit un coup de téléphone : s’il
veut revoir Nadia en bonne santé, il doit permettre à Hugo Sartet de s’évader
de l’hôpital.
Pour une fois, nous avons un thriller français qui a
du rythme. Le scénario est habile et somme toute, assez classique.
L’interprétation serait excellente s’il
n’y avait Gérard Lanvin, assez mauvais en ripoux. Mais Gilles Lellouche, Roshdy
Zem et Mireille Perrier sont parfaits.
Les poursuites ne s’essoufflent à aucun
moment et la course dans le métro est une grande réussite. Le réalisateur était
fier de marcher sur les brisées du Verneuil de Peur sur la ville et il a
tort : A bout portant est
bien supérieur au film de Verneuil.
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