vendredi 18 février 2022

Les Derniers jours

 

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Los Últimos dias (Les Derniers jours) d’Alex et David Pasteur (2012)

 Alors que la société dans laquelle travaille Marc Delgado à Barcelone a décidé de « dégraisser » ses effectifs, un mal étrange commence à faire son apparition : une agoraphobie pathologique et contagieuse fait que certains individus ne peuvent plus sortir à l’air libre sous peine de mort.

Bientôt l’ensemble de la population mondiale est touché. Plus personne ne sort et, pour se déplacer, il faut creuser des tunnels ou emprunter ceux du métro ou des égouts.

Marc voudrait rejoindre Julia, sa compagne, mais il a besoin d’Enrique qui a un GPS.

Et Enrique est le « Terminator » que sa société avait engagé pour licencier le personnel et Marc faisait partie de la « première charrette ».

Ça commence sur des chapeaux de roue.

Les flashes-back arrivent sans prévenir et on passe ainsi de l’horreur économique actuelle, donc « normale », à des séquences apocalyptiques d’anticipation angoissantes : l’idée d’une agoraphobie mortelle est excellente en soi et la réalisation est, au début du moins, époustouflante.

Et puis le rythme ralentit et l’intérêt se délite. Les réalisateurs ne trouvent rien de mieux à faire que... les scènes « à faire » naturellement, à l’Américaine.

Le gentil ingénieur et le méchant manager sont ennemis, mais vont devoir cohabiter et même se défendre mutuellement des autres.

Naturellement, ils deviendront deux gentils amis jusqu’à la larmichette à la mort de l’ex-méchant manager.

Quant à la fin, elle remporte la palme de la culcuterie : le final se démarque à peine de la fin de Zardoz de John Boorman, mais nous donne la vision très jolie d’un carrefour de Barcelone envahi par la forêt vierge.

Tout ça est effroyablement lourdingue, mais on ne peut s’empêcher d’aimer ce film à cause de sa stupéfiante première demi-heure.

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