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The Barretts of Wimpole Street (1956) de Sidney Franklin
(France 3 – 10/05/98)
Mr Barrett, honorable avoué londonien et sujet de sa gracieuse majesté Victoria, est le père de huit enfants qu’il a élevés pour être ses souffres-douleur. Le talon d’Achille de cet intraitable sadique, c’est sa fille aînée Elizabeth que tout le monde appelle Ba et qui s’évade de sa vie de recluse en écrivant des poèmes.
Ba a de graves problèmes de santé : elle est temporairement paralytique et son père fait tout pour la maintenir dans cet état qui la rend dépendante de lui.
Ce film, en scope et en couleur, est un remake de celui que le même Sidney Franklin réalisa en 1934.
Je ne sais pas ce que valait cette version dont Franklin repris le même scénario, mais ici, tout est mièvre : Jennifer Jones, bien sûr comme d’habitude, l’intérieur ouaté victorien façon Saga des Forsythe que cette mièvrerie évoque irrésistiblement et même la haine de ce père psychotique pour sa propre progéniture.
A part lui, ce Mr Barrett que même un immense acteur comme John Gielgud ne peut sauver du ridicule, tous les acteurs, mauvais comme c’est pas permis, rivalisent de mièvrerie satisfaite (comme s’il y avait de quoi). Quant à la réalisation, elle est parfaitement plate… et trop sucré.
Certains films révoltent, d’autres émeuvent, amusent ou donnent à réfléchir. Celui-ci rend diabétique.
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