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À la vie (2021) d’Aude Pépin
Chantal Birman est sage-femme de formation.
Elle va rendre visite aux jeunes accouchées pour leur prodiguer soins et conseils.
Mais surtout, elle leur offre un soutien psychologique lors du moment délicat que représente pour ces jeunes mères le retour au domicile avec leur enfant nouveau-né.
Pour paraphraser Godard on doit se méfier : ce n’est pas une image juste, c’est juste une image.
Ici, en apparence, on n’est ni dans le plaidoyer bas de gamme, ni dans la revendication hystérique, ni dans le pathos.
Chantal Birman nous apparaît émouvante et drôle, nature…
Et sa petite valise à roulettes est la « co-vedette » du film qui est juste un film militant, documentaire très étudié dans lequel l’émotion vient en supplément comme une cerise sur le gâteau.
Mais dans la profession, l’image idyllique de cette septuagénaire qui galope est très contestée.
Selon certain témoin que j’ai eu l’occasion de rencontrer, Chantal Birman, très loin de cette image compassionnelle, aurait surtout un grand sens de la communication.
Ça refroidit quelque peu !
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