Un ange

 

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Un ange (2018) de Koen Mortier

Thierry est champion cycliste et il est assez connu.

Avant de reprendre l’entrainement, il veut aller passer quelques jours avec son frère qui vit au Sénégal.

Le premier soir, il rencontre Fatou, une prostituée, dont il tombe éperdument amoureux.

Si nous avions affaire au film d’un débutant, on pourrait, à la rigueur, essayer de l’excuser.

Mais le réalisateur de cette nullité en est à son 6^ème long métrage. Je ne sais pas si les six autres sont du même acabit, mais le fait est que je n’ai même pas envie de le savoir.

Comme toujours (depuis quelques années), le film est basé sur des faits réels, les derniers jours de Frank Vandenbroucke, un jeune cycliste professionnel très prometteur, mort à l’âge de 34 ans dans une chambre d’hôtel au Sénégal.

N’importe quelle histoire peut faire un bon film… ou un mauvais.

Ici, tout est mauvais : la caméra à l’épaule (fatigante), le scénario (inexistant), l’ambiance « sénégalaise » (inexistante), la musique (lourde et envahissante) et la direction d’acteurs (nullissime).

Seule Fatou N’Diaye parvient à être bien là-dedans. On pourrait regretter qu’elle se soit compromise dans ça, mais il est inutile de s’en faire : très peu de spectateurs se sont déplacés pour le voir.

Hélas, j’ai fait partie du nombre !