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La Battaglia di Algeri (La Bataille d’Alger) de Gillo Pontecorvo (1965)
Ali La Pointe est considéré par les forces françaises comme l’une des quatre « têtes » du F.L.N. Au début d’octobre 1957, les trois autres sont tombées. Caché dans un placard dans une maison assaillie par les paras, Ali se souvient et revit son itinéraire.
En 1954, Ali est déjà poursuivi par la police. Rattrapé, mis en prison, il s’évade et rentre en contact avec le F.L.N.
Avec ce film, Pontecorvo inaugure un genre, le docu-fiction que d’aucuns reprendront à leur compte (on pense à Peter Watkins). D’une très grande qualité technique jusque dans ses « maladresses » volontaires (style documentaire), la forme finit par l’emporter un peu trop sur le fond.
Cette production italo-algérienne obtint le Lion d’Or à Venise, mais surtout, d’énormes problèmes en France où il fut longtemps interdit.
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