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The Birds (Les Oiseaux) d’Alfred Hitchcock (1963)
Melanie Daniels, fille d’un richissime magnat de la presse de San Francisco, rencontre Mitch Brenner, un avocat, dans un magasin d’oiseaux. Melanie s’étant, par jeu, fait passer pour une vendeuse et Mitch l’ayant reconnue, la rencontre est plutôt aigre-douce et des mots déplaisants sont échangés.
Par défi, Melanie achète un couple d’inséparables (les oiseaux que Mitch comptait acheter pour l’anniversaire de sa jeune sœur Cathy) et les livre elle-même chez la mère de Mitch, Lydia, à Bodega Bay. Elle comptait simplement déposer les oiseaux et partir, mais alors qu’elle est rattrapée par Mitch, elle est attaquée par une mouette et légèrement blessée.
Elle loue une chambre chez Annie Hayworth, une ancienne fiancée de Mitch. Le soir, les deux femmes entendent un coup violent à la porte et trouve une mouette morte.
Le lendemain, c’est la fête d’anniversaire de Cathy. Pendant le goûter, les enfants sont attaqués par une nuée d’oiseaux.
Les Oiseaux est peut-être le seul film expérimental à avoir, comme on dit, « rencontré son public », même si l’expérience hitchcockienne est juste assez roublarde pour faire un succès public. Il n’en reste pas moins qu’il est truffé de maladresses et de lourdeurs, comme le panoramique « accompagnant » le regard de Melanie sur la flamme qui va faire exploser le poste à essence, ce qui nous vaut une série de faux raccords-regards qu’un débutant ne se serait pas permis.
Néanmoins, le film garde cette sorte de magie qui fait qu’on y croit quand bien même on l’a vu plusieurs fois. Ce n’est pas une des œuvres les plus importantes de l’histoire du cinéma, mais c’est tout de même excellent.
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