**Ted 2 (2015) de Seth MacFarlane
Ted se marie avec Tami Lynn.
Mais après la passion des premiers temps, le couple entre en crise. Ce qui peut le sauver, c’est un enfant.
Après une tentative infructueuse (et catastrophique) d’insémination dans une banque du sperme (avec le « concours » de John, le meilleur ami de Ted), Ted et Tami Lynn décident d’adopter.
Mais leur demande provoque une réaction en chaine qui aboutit à la négation légale de l’existence de Ted en tant que personne. Du coup, son mariage est annulé et il perd son travail.
John, Tami Lynn et Ted se lancent alors dans un marathon juridique, aidés par la belle avocate Samuel L. Jackson (sic)
Ce qu’ils ne savent pas, c’est que Donny veut « encore » voler Ted et pour cela, il attend qu’il soit complètement reconnu légalement comme un simple objet. Pour cela, l’infâme Donny s’assure la complicité active de Tom Jessup, directeur général de Hasbro, le fabricant de jouet d’où vient Ted.
Bon. Eh bien voilà ! Ted 2 est sorti.
Dans ces cas-là, on craint toujours, lorsque c’est un film qu’on a aimé qu’il soit très en-dessous de l’opus 1 et que tous les meilleurs moments « soient dans le film-annonce ».
En fait, Ted 2 n’est pas inférieur à Ted. C’est sa qualité, mais aussi sa limite. L’effet de surprise en moins rend ce « retour » un peu moins drôle que l’original.
Et puis, tout ça ne se renouvelle pas beaucoup.
Pour ce qui est du positif, on échange un personnage un peu trop conventionnel (Lori, la fiancée de John, interprété par Mila Kunis dans le n° 1) contre une bimbo déjantée très drôle (l’avocate Samantha L. Jackson interprétée par Amanda Seyfried).
Pour ce qui est du négatif, le film cède au goût du public américain (c’est bien normal) pour les scènes de prétoire (« Objection, votre honneur ! – Objection rejetée ! – Faites entrer le témoin… » etc…), même si lors de la première rencontre avec la jeune avocate (Sam L. Jackson), Mac Farlane en fait un pastiche désopilant entre John et Ted.
On retrouve Tami Lynn (Jessica Barth), la pulpeuse « épouse » de Ted et le « méchant » Donny (Giovanni Ribsi) un peu moins « fouillé » donc moins drôle que dans le premier.
Mark Wahlberg a toujours son côté mou de veau, mais il est mieux secondé par celle qui sera « sa nouvelle fiancée » Sam L. Jackson.
Autre point positif : un générique assez fabuleux où Ted joue les Fred Astaire sur le célébrissime Steppin out with my Baby.
Mais on sent quand même qu’il sera dangereux de s’aventurer sur un Ted 3, même si, c’est officiel, il y aura bel et bien un Ted 3[1].
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