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Versailles rive gauche (1991) de Bruno Podalydès
Armand a invité Claire à dîner dans son minuscule appartement versaillais. Mais ses indications vagues (ou un peu trop précises, ce qui revient souvent au même) font que Claire s’est perdue.
Lorsqu’elle arrive, Armand est aux toilettes. Il n’ose pas tirer la chasse d’eau (bruit incongru pour entamer un rendez-vous galant) avant d’aller ouvrir. Aussi fait-il croire à la jeune femme que son frère Jean-Claude est aux toilettes. Il téléphone donc à celui-ci, en douce, pour lui demander de venir. Peu après l’arrivée de Jean-Claude, des amis, Simon et Chantal, viennent le chercher pour l’emmener à une soirée où il est invité.
Chantal a un peu trop bu et elle est malade.
Bref, ils vont se retrouver une bonne vingtaine dans ce minuscule appartement, ôtant à ce pauvre Armand la moindre chance de « conclure » son idylle avec Claire.
On a crié au chef d’œuvre un peu vite, une fois de plus : le prétexte de base (la chasse d’eau qu’on n’ose pas tirer) est à la fois lourd, mince et peu crédible. Mais un certain agacement passé (surtout à une troisième vision du film), on passe tout de même un bon moment, car le récit est mené avec un certain rythme.
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