Animal Kingdom

 

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Animal Kingdom (2010) de David Michôd

 La mère de Josh Cody vient de mourir d’une overdose. Josh, qui a dix-sept ans, appelle Janine, sa grand-mère qui le prend en charge.

Josh retrouve donc ses oncles Baz, Graig et Darren qui a deux ans de plus que lui. Il y en a, en fait, un de plus, c’est Pope qui se cache de la police.

Il faut dire que les quatre fils de Janine constituent un gang dont le chef est… Janine.

Mais les choses sont en train de bouger, y compris chez les flics et les Cody qui ne risquaient rien grâce à quelques flics pourris pourraient bien avoir quelques problèmes.

L’inspecteur Leckie veut coincer les Cody.

A priori, c’est un film noir. Et, par moments, on s’attend à un de ces scénarios, plein de chausse-trappes où on va se perdre avec délice.

Le personnage, complètement introverti, semble cacher plein de choses sous son mutisme, surtout qu’il est environné d’hystériques.

Et on se dit que l’inspecteur Leckie va piéger tout le monde.

Et puis, tout compte fait, on commence à s’ennuyer. Tout en se demandant comment tout ça va finir, finalement, on se dit qu’on s’en fout. Comme la mise en scène n’a rien d’époustouflant, on persiste à penser que c’est dans des rebondissements scénaristiques que ça va se jouer.

Puis à la fin, on se rend compte qu’on s’est fait avoir. Non pas que le scénario nous ait emmené sur une fausse piste pour nous coller un épilogue qui nous laisse scotché… Non, simplement rien ! On s’est fait avoir parce qu’il n’y avait rien à attendre.

En ce qui concerne l’interprétation, on va de l’insipide « taiseux » (James Frecheville) à l’hystéro paranoïde (Ben Mendelsohn) : il faut dire qu’avec tout ce qu’il se met dans le nez, il y a de quoi être un peu « nerveux ».

Mais le film, lui, manque de nervosité. Encore une fois, les lauriers dont la critique a coiffé cette œuvrette sont un peu incompréhensibles.

La seule grande qualité, c’est l’interprète du rôle de « Serial Mom », Jacki Weaver, tout en finesse, en calcul et, au bout du compte, en mystère… dans un film qui en manque singulièrement.