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Swimming with Sharks (1995) de Georges Huang
Guy est le factotum du producteur Buddy Ackerman qui le traite comme un esclave, corvéable à merci pour un petit salaire et de grandes promesses. Un soir, Guy débarque chez Buddy, l’attache et commence à le torturer pour qu’il s’excuse de toutes les humiliations qu’il lui a fait subir et qu’il se met en devoir de lui rappeler.
Guy est arrivé de New-York avec ses grands rêves de petit cinéphile pour travailler ou plutôt pour devenir le « collaborateur » du « grand » Buddy Ackerman.
Au passage, le film égratigne, en lui rendant hommage, Robert Altman. Car le premier film auquel on pense, c’est The Player.
Mais si Kevin Spacey est assez grandiose en producteur survolté, négrier et passablement répugnant, Frank Waley n’est pas Tim Robbins (même en plus jeune).
Quant au scénario, il plonge un peu facilement dans le pathos : rien à voir avec le cynisme et la force du film d’Altman. La réalisation est honnête, sans plus, et on passe un bon moment.
Curieusement, ce film fut la seule référence cinématographique citée dans un livre qui, en 1997, fit un certain bruit : Le Harcèlement moral de Marie-France Irigoyen.
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