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Les Aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec (2009) de Luc Besson
En 1912, Adèle Blanc-Sec, jeune journaliste se rend en Haute-Egypte pour rapporter à Paris la momie du médecin de Ramsès II qu’elle fera revenir à la vie grâce aux connaissances ésotériques du professeur Espérandieu pour que ledit médecin puisse sauver sa sœur.
Mais pendant ce temps-là, le professeur Espérandieu entre en contact télépathique avec le contenu d’un œuf de ptérodactyle vieux de 136 millions d’années. L’œuf éclot et le « bébé » qui en sort sème la terreur dans Paris.
Quand il ne se prend pas au sérieux et n’essaie pas de se colleter avec de grands problèmes existentialistes, bref lorsque Luc Besson s’amuse, il nous amuse et ce n’est déjà pas si mal.
Ici, pas de bien et de mal, mais des bons et des méchants comme dans tous les films d’aventures. On a reproché pêle-mêle l’amateurisme de Louise Bourgoin et la faiblesse du scénario (et des dialogues). Et le tout a été taxé de « Indiana Jones du pauvre et en jupons ».
Il est vrai que le film n’a rien d’inoubliable, mais il est plaisant et le savoir-faire de Besson fait le reste. Que demander de plus ?
