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Respect (2021) de Liesl Tommy
Au début des années 50, Aretha fait la fierté de son père lorsqu’elle chante le gospel.
Mais elle n’est jamais si heureuse que lorsqu’elle voit sa mère. Ses parents sont séparés deûis longtemps, car son père est pasteur rigoriste.
Aretha Franklin a dix ans lorsque sa mère meurt.
Quelques années plus tard, Aretha veut enregistrer des disques et c’est son père qui lui sert d’imprésario, un imprésario exigeant, autoritaire et très intrusif, ce qu’Aretha a de plus en plus de mal à supporter.
Aretha Franklin mourut à l’âge de 76 ans, ce qui n’est pas tout à fait un âge canonique, mais qui nous semble moins « injuste » que les 28 ans d’Amy Winehouse.
Mais les deux stars de la chanson ont plus d’un point commun : quand l’Américaine fut « coacher » par un père autoritaire depuis sa plus tendre enfance, l’Anglaise fut abandonné par le sien avant que le succès de sa fille ne finisse par « faire vibrer sa fibre paternelle »… et sonner son porte-monnaie.
Dans les deux cas, elles sont passées d’un papa-agent à un amant maquereau.
Pour le reste, Respect est un biopic lambda qui se laisse voir sans trop d’ennui et qui ne renouvelle pas le genre, un genre très frelaté selon moi. Tout est un peu attendu et on passe son temps à attendre le chapitre suivant.
La séquence qu’on attend et qui, c’est vrai, fait décoller le film, c’est la chanson Respect qui donne son nom au film.
« Validé » par Aretha Franklin en tant que projet, le film ne sera pas vu par elle puisqu’elle est décédée trois ans avant sa sortie.
Et ce qui reste très intéressant, ce sont les plans de la « vraie » Aretha Franklin pendant le générique de fin.
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