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The Unbearable Lightness of Being (L'Insoutenable légèreté de l'être)
(1988) de Philip Kaufmann (Ciné-Cinémas – 08/11/96)
Thomas, chirurgien pragois, est très amateur de femmes. Lorsqu'il rencontre Tereza, il tombe amoureux et épouse la jeune femme. Nous sommes en 1968, en plein printemps de Prague. Mais la situation se détériore en Tchécoslovaquie et le couple se réfugie en Suisse.
Tereza ne supporte plus la légèreté de Thomas et elle retourne à Prague alors que les troupes du pacte de Varsovie envahissent la capitale tchécoslovaque.
Adapté du plus célèbre roman de Kundera, la production souffre d'emblée d'une double mise à plat : le roman est stérilisé, émasculé et affadi par le système hollywoodien qui fait appel, pour cette exécution en règle, à l'incontournable Jean-Claude Carrière.
La chronique à l'érotisme discret de Kundera devient donc un banal film de cul, aussi ennuyeux que fade et aussi fade qu'interminable. Si le montage est souvent habile, principalement dans l'introduction de stock-shots au milieu de la fiction lors de l'arrivée des chars soviétiques dans Prague, et la réalisation d'une banalité passe-partout, c'est le scénario qui est lamentable.
C'est fait de bric et de broc et nappé d'une musiquette envahissante et prétentieuse.
Comme toujours dans ces coproductions internationales, chaque interprète joue pour lui-même, dans sa propre langue et sans se préoccuper de partenaires qu'il ne semble pas toujours comprendre. Daniel Day Lewis, entre autres, n'est plus le comédien inspiré de My Left Foot.
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