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Une affaire de goût (1999) de Bernard Rapp
Nicolas Rivière est engagé par Frédéric Delamont comme « goûteur ». L’homme d’affaires a besoin d’un homme de confiance qui puisse prévenir ses attirances et ses répugnances au niveau culinaire… et dans d’autres domaines.
Les rapports de maître à valet ne tardent pas à se transformer en une sorte d’identification de l’un à l’autre et Nicolas réalise qu’il est en train de perdre sa personnalité pour se fondre dans celle de son étrange patron.
On peut être intelligent et manquer de finesse. C’est un peu le problème de ce film. L’argument est d’une grande habileté qu’on ne retrouve ni dans le scénario, ni dans la réalisation qui ne parviennent à nous surprendre à aucun moment.
L’interprétation est aussi convenue que le reste et le cinéma s’est beaucoup servi du thème de la domination avec beaucoup plus de bonheur ailleurs. Pour ne citer que le plus prestigieux, il suffit de revoir The Servant de Losey. Giraudeau fait du Giraudeau et les autres acteurs (Jean-Pierre Louit, Charles Berling, Jean-Pierre Léaud et les autres) lui servent la soupe.
Ce n’est pas bête, c’est juste inintéressant.
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