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Avatar (2009) de James Cameron
Jake Sully, un ancien marine devenu paraplégique, remplace son frère qui vient de mourir pour une mission sur la planète Pandora.
Cette planète regorge d’un minerai que convoitent de grands groupes industriels, mais pour s’approprier ce minerai, il faudrait négocier avec les autochtones, les Na’vi.
Pour parvenir à leurs fins, les terriens ont créé des « avatars » d’eux-mêmes qui leur permettraient de « négocier » avec les Na’vi avant que les militaires n’appliquent leurs propres méthodes.
Ça y est ! Avatar a fait tomber le record détenu par Titanic (du même Cameron) comme film le plus rentable de tous les temps !
En trois heures et en 3 D, James Cameron nous délivre son message écologique bien dans l’air du temps. Mais les bons sentiments et les idées originales ne sont pas toujours très prisés dans les blockbusters.
Le premier film auquel on pense, c’est Independance Day, monumental nanar hors de prix réalisé par le tâcheron Roland Emmerich, à quelques nuances près.
Tout d’abord, Cameron a plus de talent qu’Emmerich. Et puis les méchants extra-terrestres dont nous sauvait la vaillante Amérique sont ici… l’armée des Etats-Unis au service d’une multinationale « voyou » représenté par un individu répugnant, ressemblant trait pour trait à celui qu’on voyait dans Aliens (du même Cameron).
Et les héros du film, les gentils, vont trahir contre leur gré, les « plus que gentils », ces extra-terrestres qui vivent en communion avec la nature et ne connaissent pas la guerre. Heureusement, Jake va leur apprendre à se battre.
Ça vise pas haut, c’est bien fait, c’est oubliable et, malgré les trois heures, on ne s’ennuie pas… enfin, si, tout compte fait !
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