***
La Dernière vie de Simon (2019) de Léo Karmann
Simon est orphelin. Il a été déposé bébé devant l’orphelinat où il est encore 8 ans plus tard.
Lors d’une sortie, il rencontre Madeline (dite Mad) et Thomas Durant. Il devient presque le troisième enfant de la famille.
Simon, Mad et Thomas font un pacte d’amitié : ils échangent leur sang et se racontent leur plus grand secret.
Et le plus grand secret de Simon, c’est qu’il peut se transformer en toute personne qu’il a touchée.
La Dernière vie de Simon n’est pas vraiment un film fantastique même si le scénario part d’un argument fantastique : il s’agît de l’histoire d’un garçon qui peut se transformer en toute personne qu’il a touchée.
Bien sûr, sans la donnée « fantastique », le film n’existerait pas.
Il se trouve que juste avant d’aller voir ce film-ci et le même jour, j’ai vu Un vrai bonhomme de Benjamain Parent, un autre film français de 2019 dans lequel il y a aussi une donnée « fantastique ». Et, troisième point commun, l’un des interprètes est Benjamin Voisin : le jeune (et excellent) comédien, dans les deux films, est une sorte de « clandestin », fantôme dans le premier, « transformiste » dans le deuxième.
Ici aussi, donc, le « fantastique » n’est que la base d’un drame psychologique qui, et c’est bien dommage, finit en drame policier.
Car cette traque de la police est précisément la pierre d’achoppement de ce film, excellent par ailleurs tant au niveau de la mise en scène que du scénario.
Mis à part quelques effets de morphing, le film n’abuse pas – et c’est heureux ! – d’un fantastique spectaculaire qui n’aurait pas eu grand-chose à faire ici.
Côté casting, si les trois héros-enfants (Albert Greffier/Simon, Simon Susset/Thomas et Vicki Andreu/Mad) sont excellents, on est plus réservé sur les autres comédiens.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire