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Aux yeux de tous (2011) de Cédric Jimenez
Dans un hall de gare, au milieu d’un espace d’attente, une bombe explose. Les médias prétendent qu’il n’y a aucune vidéo de l’attentat et que la police est sur les traces d’un groupuscule lié à Al Qaida.
En réalité, un hacker a piraté les caméras de surveillance de la Ville de Paris, ainsi qu’un certain nombre de webcams parmi les millions de ces caméras opérationnelles en France.
Le hacker va donc s’attacher à suivre, par caméras interposées et sans bouger de son ordinateur un jeune couple dont l’homme a posé la bombe. Il va ainsi remonter la filière jusqu’au commanditaire de l’attentat qui n’a rien à voir avec Al Qaida.
Ce n’est un secret pour personne, nous sommes environnés de caméra : Big Brother est partout !
Et comme s’il n’y en avait pas encore assez, Jimenez en rajoute : dans les ascenseurs, sur les paliers, sans oublier les webcams à la maison. C’est d’ailleurs avec ces images-là qu’il réalise un thriller très habile, très enlevé et… très à gauche au vu de la séquence finale (ce qui, évidemment, n’est pas pour me déplaire).
Ce très bel exercice de style a « bénéficié » d’une « sortie confidentielle » qu’il ne méritait pas, surtout si on se réfère à certains déchets sur pellicule qui, eux, ont quelques centaines d’écrans pour se répandre. Celui-ci méritait beaucoup mieux…
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