mardi 9 novembre 2021

The Undying Monster

 

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The Undying Monster (1942) de John Brahm

La famille Hammond est victime d’une malédiction. Depuis les croisades, plusieurs membres de la famille ont été tués ou se sont suicidés.

Le manoir Hammond est actuellement habité par Oliver et Helga, les derniers descendants de la famille.

Oliver, qui est accompagné par une amie est agressé en rentrant au manoir par un soir « de grand vent et de givre » (comme le dit la malédiction).

Helga retrouve les blessés, mais si Oliver s’en sort, sa compagne meurt.

Robert Curtis, accompagné de son assistante Christy, deux scientifiques de Scotland Yard, arrivent pour enquêter.

Les séries B durent entre 60 et 75 ans, rarement plus. Lorsqu’elles sont excellentes, on a tendance à regretter qu’elles ne durent pas plus.

Pas ici ! Même ses 63 minutes paraissent un peu longues.

Le scénario est poussif et pas très bien fichu. Il semble que les deux scénaristes aient un peu navigué à vue sans trop savoir où aller, à moins qu’ils aient « bien adapté » un roman médiocre, celui de Jessie Douglas Kerruish.

Entièrement tourné en studio (avec quelques inserts de plans de falaise issus d’un autre film et raccordant très difficilement avec les plans du film), la réalisation est vive, mais ne réussit pas à booster complètement ce film.

L’apparition finale du loup-garou, comme souvent, prête plus à rire qu’à faire peur.

Quant au casting, sans être catastrophique, il est très inégal : il va du passable au pas très bon.

Il est difficile de reconnaître dans ce petit film banal, mais pas désagréable, la patte du réalisateur de The Lodger et du superbe Hangover Square.

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