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The Day the Earth Caught Fire (Le Jour où la terre prit feu) de Val Guest (1962)
Depuis plusieurs semaines, c’est un véritable déluge qui s’abat sur Londres. Au Daily Express, Peter Sterning est plutôt sur la touche : il boit, il passe des après-midi entières on ne sait où (en fait, il essaie de « voler » quelques heures pour s’occuper de son fils dont il est séparé) et il ne se remet pas de son divorce.
En enquêtant sur les phénomènes météorologiques, il fait la connaissance de Jeannie dont il devient l’amant et qui lui sert d’informatrice. C’est par elle qu’il apprend que la prolifération d’explosions atomiques, dont le Daily Express est un adversaire acharné, a provoqué un brusque changement d’axe du globe terrestre. Le climat change dans tous les pays, provoquant brumes de chaleur jamais vues, typhon et réchauffement intempestifs.
De plus, les scientifiques de tous les pays, réunis en congrès, font une découverte épouvantable : la terre se rapproche du soleil.
Bien que beaucoup moins connu que les autres films de Val Guest, The Day the Earth Caught Fire fait partie de cette série de films fantastiques que le cinéaste britannique tourna dans les années 50 et 60. C’est efficace et bien mené : les effets spéciaux ne valent pas grand-chose, même si on y attache aucune importance ce qui prouve que le film est bon. Toutefois, le rythme s’essouffle un peu vers le milieu.
Moins réussi que la série des Quatermass (chefs d’œuvre du genre), cette production a le charme un peu suranné de toute une époque.
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