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Boîte noire (2020) de Yann Goslan
Le vol Dubaï-Paris s’écrase dans les Alpes. Il n’y a aucun survivant.
Mathieu Vasseur est un agent du B.E.A. (Bureau d’Enquêtes et d’Analyses pour la sécurité de l’aviation civile), mais en opposition avec Victor Pollock, son supérieur hiérarchique, Mathieu suspecte un attentat.
Mathieu est marié à Noémie qui est cadre supérieur dans une grosse boîte d’aéronautique.
Pollock a écarté Mathieu de l’équipe d’enquête du crash. Mais Pollock disparaît et Philippe Rénier, le chef du service confie l’enquête à Mathieu.
Dès le premier plan, le film se place d’emblée dans la catégorie du « film à suspense ».
Et Boîte noire fait bien partie de cette catégorie, « film à suspense », un suspense à l’ancienne… à la papa, comme on dit, un suspense efficace, redoutable.
Mathieu va vivre une épouvantable descente aux enfers. Il sera seul contre tous, car il refuse le suivisme. Mathieu est à l’image de Galilée : « Et pourtant elle tourne ! »
Bien évidemment, il est beaucoup question de technique aéronautique et non seulement on se laisse prendre, mais on comprend tout, même quand on n’y connaît rien.
Pierre Niney est parfait dans ce rôle de Don Quichotte des avions comme sont parfaits (ils le sont toujours !) André Dussollier, le gradé qui accepte à contrecœur les compromissions et Lou de Lage, la compagne prête, elle, à toutes les compromissions, mais jusqu’à un certain point.
Alors oui, Boîte noire, c’est un suspense à la papa.
Mais qu’est-ce que c’est bien le suspense à la papa !
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