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Aurore (2017) de Blandine Lenoir
Aurore vient de se faire larguer par son bonhomme et par son patron.
Dans le même temps, elle vient d’apprendre qu’elle allait être grand-mère. Qui plus est, elle sent arriver les signes de la ménopause.
Et elle refuse d’être « mise à la casse ».
Blandine Lenoir a 44 ans. Il peut arriver qu’une femme connaisse la ménopause à cet âge-là (et même plus jeune !).
Mais ça ne doit pas être son cas (et tant mieux pour elle !), car elle n’aurait surement pas fait une comédie sur ce thème ou bien la comédie eut été plus caustique, plus vacharde… moins lourde.
Ici, il faut bien le dire, tout est très pesamment basé sur les poncifs de la ménopause : humeur changeante, troubles du sommeil, ballonnements et… bouffées de chaleur.
Ah, ces bouffées de chaleur ! Ce film, au demeurant quelconque, aurait dû s’intituler « Bouffées ».
Parce qu’elle en a des bouffées ! Ouh la la ! Toutes les trois ou quatre secondes, elle soupire, elle se ventile, elle arrache son chemisier… En fait, ça ressemble vraiment à un (mauvais) documentaire sur les bouffées.
Et pour faire passer le film, Blandine Renoir se réunit un excellent casting avec ce qu’on appelait des « emplois » dans le cinéma des années trente : l’hyperactive hystérique (Laure Calamy), l’ex-mari éternellement à l’ouest (Philippe Rebbot, titulaire de ce genre de rôle !), la fille revenue de tout (Sarah Suco), l’ex-amoureux transi (Thierry de Montalembert), l’éternelle bonne copine (Pascale Arbillot) et, surtout, la ménopausée surexcitée (Agnès Jaoui).
C’est inintéressant, vieillot et fort heureusement, plus oubliable qu’une bouffée de chaleur !
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