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Bac Nord (2020) de Cédric Jimenez
Greg, Antoine et Yass font partie de la bac Nord de Marseille.
Ils sont souvent obligés de franchir les lignes rouges pour obtenir des résultats.
Mais un jour, c’est l’I.G.P.N. qui vient s’en mêler et les trois flics vont mal finir.
Evidemment, on pense d’abord aux Misérables de Ladj Ly et la critique ne s’en est pas privé.
Mais comparaison n’est pas raison et malgré la similitude de certaines scènes, on ne peut rapprocher un plaidoyer pour la tolérance, pour la question « Qui a raison, qui a tort ? » et contre l’hystérie proto-fasciste et un « film d’action » qui met en scène de pauvres flics sans moyen contre des loubards sadiques et tout puissants, une vision tout bien réfléchi assez dégueulasse.
En bref, on est plus dans Taxi que dans Les Misérables.
Car Bac Nord, c’est un film à testostérone avec ses trois flics « sévèrement burnés » : l’un est doté d’une femme enceinte jusqu’aux oreilles, preuve de la présence d’une paire de joyeuses, l’autre possède un pitbull (le chien des « couillus ») et le troisième est l’image même de l’acteur qui, dans pour le public, semble être le plus viril.
Le casting est très bien et sans aspérité.
Cédric Jimenez, auteur de l’excellent Aux yeux de tous et du médiocre HHhH, réalise un film qui n’a rien de personnel semble-t-il, et qui n’a rien de répulsif, même si on doit se méfier du fond… et de ce qu’il y a derrière.
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