mercredi 3 novembre 2021

Une année polaire

 

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Une année polaire (2018) de Samuel Collardey

Fils de paysan, Anders n’a pas voulu reprendre l’exploitation familiale.

Il est instituteur et doit choisir sa première affectation. On lui offre trois options : dans une grande ville, dans une ville moyenne ou dans un village du Groenland.

Il opte pour le Groenland.

Mais la vie est dure dans ce village où il n’est que toléré, même par ses élèves.

Contrairement à ce qu’on lui avait conseillé au départ, il commence par apprendre la langue…

Une année polaire est un film de fiction, mais il est présenté comme un « semi-documentaire ».

De fait, le film s’étend sur la vie, certes très exotique pour nous, dans un « village » du Groenland. Nous avons tous vu de ces villages aux confins des terres « vivables » à la « frontière » du Cap Nord.

Tout le scénario est platement prévisible.

Il arrive. On lui dit que c’est dur. Il s’aperçoit que c’est dur. Il fait un caca nerveux. Puis, il s’habitue. Puis, il s’aperçoit que « C’est ça, la vraie vie ! ».

Donc, rien de bien nouveau sous le soleil. Mais la beauté des images fait tout passer. Ainsi, d’ailleurs que le côté documentaire : la confection d’un igloo en pleine tempête (Eh oui, car c’est souvent en pleine tempête qu’on doit le faire !), l’interdiction « morale » de tirer sur un ours femelle qui a un petit avec elle, etc…

C’est un film intéressant, esthétiquement beau et agréable. Sans plus !

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