Ablations (2013) d’Arnold Parscau
Pastor Cartalas se réveille dans
un terrain vague au petit matin.
Il ne sait absolument pas comment il est arrivé là,
mais une fois rentré chez lui, il s’aperçoit qu’il a une cicatrice en bas du
dos.
Il va voir Anna, une ex-maîtresse qui est médecin.
Après l’avoir ausculté, elle lui annonce qu’on lui a prélevé un rein et que
l’opération semble avoir été réalisée par un grand chirurgien.
Pastor va partir à la recherche de « ceux qui
lui ont fait ça », alors que, dans le même
temps, il est obligé de mentir à son patron et à sa femme qui prend très mal
les choses.
Comme toujours, la
réalisation peine à faire bref et efficace. Dans le cinéma contemporain, les
réalisateurs semblent tous souffrir d’un syndrome Ozu ou Bergman : faire
durer un plan, même si, dans leur cas, c’est très souvent au-delà de l’utile,
voire du supportable.
Mais au bout
du compte, celui-ci fait durer juste un tout petit peu trop. Et puis
l’originalité du sujet fait passer beaucoup de choses.
Les
turpitudes conjugales de Pastor qui ne devraient être que secondaires, tentent
de gagner le premier plan et ont tendance à parasiter le reste de l’histoire,
beaucoup plus intéressant.
Denis
Ménochet est superbe, Philippe Nahon et Yolande Moreau sont inquiétants à
souhait et le reste de la distribution est plus convenue, mais ne démérite pas.
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