samedi 27 juin 2020

La Sainte famille

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La Sainte Famille - film 2019 - AlloCiné
La Sainte famille (2019) de Louis-Do de Lencquesaing
Jean est anthropologue. Issu d’une famille aristocratique, il vient d’être nommé ministre de la famille (?). Mais sa propre famille connaît quelques turbulences.
Sa femme Marie est souvent absente et le couple ne se porte pas bien.
La mère de Jean fait emménager sa propre mère, que tout le monde appelle Bonne, chez elle pendant que sa cousine Marie-Laure fait l’inventaire de la maison de Bonne.
Hervé, le frère de Jean, trafique les objets de la famille. Sa femme est sur le point d’accoucher, mais le couple n’est qu’un couple de façade : Hervé est homosexuel.
Très souvent, on se pose la question de l’utilité de certains plans, voire de certaines scènes, dans un film. Ici, on se pose la question de l’utilité du film tout entier.
Le héros qui semble d’abord scientifique, puis éditeur, devient « ministre de la famille », on ne sait pas bien pourquoi.
Les cordonniers étant traditionnellement les plus mal chaussés, sa famille à lui ne semble peuplés que de zombies totalement autistes. Et puis, ça ne parle et ça ne pense qu’au pognon.
Rien ne fonctionne, tout est faux et même Marthe Keller est chiante et on est même pas ému de revoir Brigitte Auber dans le rôle de « Bonne » (quel nom à la con !), la mère de Marthe Keller dans le film.
Bref, le film est plus décadent que l’aristocratie française et d’un ennui mortel.
Je n’ai retenu qu’une réplique à propos d’un conducteur de métro sur la ligne Balard-Créteil, réplique dite dans un bar homo que fréquente Hervé : « Ils sont tous pédés sur la 8 ».
A fuir !

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