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La Sainte famille (2019) de Louis-Do de
Lencquesaing
Jean
est anthropologue. Issu d’une famille aristocratique, il vient d’être nommé
ministre de la famille (?). Mais
sa propre famille connaît quelques turbulences.
Sa femme Marie est souvent absente
et le couple ne se porte pas bien.
La mère de Jean fait emménager sa
propre mère, que tout le monde appelle Bonne, chez elle pendant que sa cousine
Marie-Laure fait l’inventaire de la maison de Bonne.
Hervé, le frère de Jean, trafique les objets de la
famille. Sa femme est sur le point d’accoucher, mais le couple n’est qu’un
couple de façade : Hervé est homosexuel.
Très
souvent, on se pose la question de l’utilité de certains plans, voire de
certaines scènes, dans un film. Ici, on se pose la question de l’utilité du
film tout entier.
Le héros qui semble d’abord
scientifique, puis éditeur, devient « ministre de la famille », on ne
sait pas bien pourquoi.
Les cordonniers étant
traditionnellement les plus mal chaussés, sa famille à lui ne semble peuplés
que de zombies totalement autistes. Et puis, ça ne parle et ça ne pense qu’au
pognon.
Rien ne fonctionne, tout est faux et
même Marthe Keller est chiante et on est même pas ému de revoir Brigitte Auber
dans le rôle de « Bonne » (quel nom à la con !), la mère de
Marthe Keller dans le film.
Bref, le film est plus décadent que
l’aristocratie française et d’un ennui mortel.
Je n’ai retenu qu’une réplique à propos
d’un conducteur de métro sur la ligne Balard-Créteil, réplique dite dans un bar
homo que fréquente Hervé : « Ils sont tous pédés sur la 8 ».
A fuir !
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