A teströl és Lélekröl (Corps
et âme)
d’Ildiko Enyedi (2017)
Endre est le directeur financier d’une entreprise
d’abattage de bovins. Son bras gauche est paralysé.
Toutes
les nuits, il rêve d’un cerf et d’une biche qui se rencontrent dans une forêt
d’hiver.
Mâria
est la nouvelle responsable du contrôle de qualité. C’est une femme étrange,
mutique et « psychorigide » selon ses collègues.
A
la suite d’un sabotage dans la chaîne de viande (on trouve des traces de
produits aphrodisiaques), une enquête a lieu au sein de l’entreprise.
A
cette occasion, Endre découvre que Mâria fait, elle aussi, le rêve du cerf et
de la biche.
Endre et
Mâria essaient de se rapprocher.
Comme
souvent, le pitch est séduisant. Mais si on regarde bien, un pitch est presque
toujours séduisant… sur le papier.
Mais un film, ce n’est pas qu’un
pitch : si c’était le cas, il y aurait beaucoup de bons films, voire de
chefs d’œuvres !
Les deux amants séparés qui se
« retrouvent » dans leurs rêves, on pense évidemment, Peter Ibbetson, le chef d’œuvre d’Henry Hathaway.
Mais au regard de ce film étiré et
fadasse, on a presque honte d’y penser.
Car le film a le charme très exactement
comparable à celui de son personnage féminin, celui d’un plat de tripes.
En rentrant chez moi, je me suis aperçu
que j’avais déjà vu un film d’Ildiko Enyedi, Chasseur magique de 1994 dont même
après avoir lu la note (assez sèche) que j’ai écrite à l’époque, je ne parviens
pas à me souvenir de la moindre image. Mauvais signe !
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