vendredi 26 juin 2020

Le Monde selon Garp


EXTROSPECTION...les bouts de cervelle d'ÉLias_: Le Cinéma de ... ****
The World According to Garp (Le Monde selon Garp) de George Roy Hill (1982)

Jenny Fields est infirmière. Elle désire un enfant, mais ayant très peu de goût pour les choses du sexe et pour l’homme en général, elle profite de « l’érection permanente » d’un soldat agonisant pour se faire faire un enfant qu’elle baptise du nom de son géniteur le T.S. (Technical Sergeant) Garp.

Pour que son fils ait la meilleure éducation possible, Jenny se fait engager comme infirmière d’une importante faculté. Le jeune Garp rêve que son père est toujours vivant, même après que sa mère lui a affirmé le contraire.
En grandissant, Garp se destine à l’écriture.
Adapter les quelques 600 pages du roman d’Irving était réputé infaisable en raison de la densité des 600 pages en question.
Non seulement le pari fut tenu, mais on peut parler d’une réussite complète. Car la richesse de ce roman est incroyablement comparable à celle du film qui passe du rire aux larmes dans une même séquence, comme celle de la réconciliation du couple après l’accident qui les a fait basculer dans la tragédie, par exemple.
Glen Close est grandiose comme toujours et Robin Williams, jeune et débutant, n’avait pas encore appris à cabotiner à outrance. Celui qui cabotine ici, c’est l’excellent John Lithgow, cantonné jusque-là (et depuis, d’ailleurs) dans les rôles de méchant et qui donne au transsexuel Roberta un charisme extraordinaire. Et qu’est donc devenue Mary Beth Hurt, brillante interprète d’Helen, la femme de Garp ?
En fait, il est très frustrant de traiter en quelques lignes ce film dense qui mériterait, à lui seul, plusieurs pages, ne serait-ce que pour l’excellence du travail d’adaptation de ce livre exceptionnel.

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