****
The World According to Garp (Le Monde selon Garp) de George Roy Hill (1982)
Jenny Fields est infirmière.
Elle désire un enfant, mais ayant très peu de goût pour les choses du sexe et
pour l’homme en général, elle profite de « l’érection permanente »
d’un soldat agonisant pour se faire faire un enfant qu’elle baptise du nom de
son géniteur le T.S. (Technical Sergeant) Garp.
Pour que
son fils ait la meilleure éducation possible, Jenny se fait engager comme
infirmière d’une importante faculté. Le jeune Garp rêve que son père est
toujours vivant, même après que sa mère lui a affirmé le contraire.
En grandissant, Garp se
destine à l’écriture.
Adapter les quelques 600
pages du roman d’Irving était réputé infaisable en raison de la densité des 600
pages en question.
Non seulement
le pari fut tenu, mais on peut parler d’une réussite complète. Car la richesse
de ce roman est incroyablement comparable à celle du film qui passe du rire aux
larmes dans une même séquence, comme celle de la réconciliation du couple après
l’accident qui les a fait basculer dans la tragédie, par exemple.
Glen Close
est grandiose comme toujours et Robin Williams, jeune et débutant, n’avait pas
encore appris à cabotiner à outrance. Celui qui cabotine ici, c’est l’excellent
John Lithgow, cantonné jusque-là (et depuis, d’ailleurs) dans les rôles de
méchant et qui donne au transsexuel Roberta un charisme extraordinaire. Et
qu’est donc devenue Mary Beth Hurt, brillante interprète d’Helen, la femme de
Garp ?
En fait, il
est très frustrant de traiter en quelques lignes ce film dense qui mériterait,
à lui seul, plusieurs pages, ne serait-ce que pour l’excellence du travail
d’adaptation de ce livre exceptionnel.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire