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The Pearl of Death
(La Perle des Borgia) de Roy William Neill
Sur
le bateau qui le ramène à Douvres, James Goodram du Royal Regent Museum se fait
voler par Naomi Drake la « Perle des Borgia » qu’il apportait dans
son musée.
Sherlock Holmes « vole la
voleuse » et rend la perle au musée. Mais celui qui dirige le gang pour
lequel travaille Naomi Drake, c’est Giles Conover et il ne s’avoue pas vaincu.
Par la faute de Sherlock Holmes, il s’empare de la perle dans le musée et
parvient à s’enfuir.
Dans sa fuite, il cache la perle et
fait parvenir un message à Naomi dans lequel il lui indique où se trouve la
perle.
C’est alors qu’intervient le
troisième larron du gang, surnommé le « Creeper »
(« grimpant »), un géant monstrueux et dangereux qui tue en brisant
la colonne vertébrale de ses victimes.
Quatre personnes vont être assassinées par le
« Creeper ».
Ce 8ème
épisode est un bien agréable numéro qui, par le soin apporté à la mise en
scène, élégante, et à l’image, somptueuse, est le premier des Sherlock Holmes
« Universal » qui se rapproche des deux films initiaux de la
« Fox ».
Cette très belle photographie est
signée Virgil Miller, un directeur de la photo dont la filmographie s’étend de
1917 à 1959 avec - excusez du peu ! - 160 génériques (TV comprise),
filmographie dans laquelle on trouve un Charlie Chan et trois de ces Sherlock
Holmes dont La Perle des Borgia est le premier.
Virgil Miller est l’un des grands
directeurs de la photo qui, comme le plus connu d’entre eux, Nicholas Musuraca,
ont donné leurs lettres de noblesse aux « Double Feature Films »,
souvent dépréciés en France par leur dénomination de « séries B ».
Le scénario, sans être sublime, est
bien écrit et c’est une adaptation des Six Napoléons d’Arthur Conan
Doyle. Le casting est, comme presque toujours, impeccable.
Décidément, cette Perle des Borgia
est bien agréable.
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