mercredi 3 juin 2020

La Perle des Borgia


La Perle des Borgia - Film (1944) - SensCritique ***
The Pearl of Death (La Perle des Borgia) de Roy William Neill
Sur le bateau qui le ramène à Douvres, James Goodram du Royal Regent Museum se fait voler par Naomi Drake la « Perle des Borgia » qu’il apportait dans son musée.
Sherlock Holmes « vole la voleuse » et rend la perle au musée. Mais celui qui dirige le gang pour lequel travaille Naomi Drake, c’est Giles Conover et il ne s’avoue pas vaincu. Par la faute de Sherlock Holmes, il s’empare de la perle dans le musée et parvient à s’enfuir.
Dans sa fuite, il cache la perle et fait parvenir un message à Naomi dans lequel il lui indique où se trouve la perle.
C’est alors qu’intervient le troisième larron du gang, surnommé le « Creeper » (« grimpant »), un géant monstrueux et dangereux qui tue en brisant la colonne vertébrale de ses victimes.
Quatre personnes vont être assassinées par le « Creeper ».
Ce 8ème épisode est un bien agréable numéro qui, par le soin apporté à la mise en scène, élégante, et à l’image, somptueuse, est le premier des Sherlock Holmes « Universal » qui se rapproche des deux films initiaux de la « Fox ».
Cette très belle photographie est signée Virgil Miller, un directeur de la photo dont la filmographie s’étend de 1917 à 1959 avec - excusez du peu ! - 160 génériques (TV comprise), filmographie dans laquelle on trouve un Charlie Chan et trois de ces Sherlock Holmes dont La Perle des Borgia est le premier.
Virgil Miller est l’un des grands directeurs de la photo qui, comme le plus connu d’entre eux, Nicholas Musuraca, ont donné leurs lettres de noblesse aux « Double Feature Films », souvent dépréciés en France par leur dénomination de « séries B ».
Le scénario, sans être sublime, est bien écrit et c’est une adaptation des Six Napoléons d’Arthur Conan Doyle. Le casting est, comme presque toujours, impeccable.
Décidément, cette Perle des Borgia est bien agréable.

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